REPÈRES ÉDUCATIFS

REPÈRES ÉDUCATIFS

Repères éducatifs participe au Assises nationales de l'Enseignement supérieur sur la professionnalisation des enseignements au Cameroun

Le 3e Forum national de l’Enseignement supérieur sur la professionnalisation des enseignements au Cameroun tenu du 18 au 20 avril 2018 à Yaoundé sur le thème « l’enseignement supérieur et les défis d’une économie orientée sur le savoir » vient de s’achever sur une note d’optimisme et de promesses. Ces états généraux présidés par le Ministre de l’Enseignement supérieur Jacques FAME NDONGO, ont rassemblé l’essentiel des autorités universitaires, les responsables des réseaux nationaux d’entreprises et plusieurs partenaires de l’éducation au sein de l’amphithéâtre du campus de l’IRIC. Les travaux de cette rencontre ont porté sur les thématiques orientées vers l’opérationnalisation de l’adéquation universités/entreprises. Les axes de travail qui ont ainsi fait l’objet de réflexions approfondies au sein d’ateliers spécialisés portaient respectivement sur les thématiques suivantes:

-          Cahier de charges de la professionnalisation : enjeux et défis de la normalisation ;

-          Coopération universités/entreprises : regard critique par les organisations professionnelles ;

-          Projets structurants et ouverture des filières professionnelles ;

-          Financement de la professionnalisation : un défi pour l’implémentation de l’éducation de qualité.      

La présence du Président Fondateur de Repères éducatifs NDOCK KONG Innocent, en tant qu’observateur de ladite rencontre, a permis de constater la convergence de ce remue-méninges aux travaux du programme de recherche sur l’éducation sociale et institutionnelle (PRESI) actuellement menés par Repères éducatifs en vue d’une restructuration substantielle du système éducatif en faveur de l’éducation de qualité.

Quelques résolutions marquantes constituent la plus-value de ces assises :

-          Alignement des profils de formation à la demande en travail ;

-          Amélioration de la formation en alternance (pour les universités) et de l’apprentissage en alternance (pour les entreprises) ;

-          Mise en place des cadres incitatifs pour les entreprises ;

-          Création d’un répertoire des corps de métiers ;

-          Application de la Charte Universités-entreprises ;

-          Ré-visitation de curricula de formation ;

-          Mise en place d’une cartographie des entreprises ;

-          Reconsidération des droits universitaires en fonction des formations et des niveaux d’étude ;

-          Mise en place d’une taxe spéciale à la professionnalisation ;

-          Création d’une unité chargée de la prospection et de la gestion des stages au sein des universités.

Ces résolutions sont d’autant plus pertinentes que l’efficacité externe de l’Enseignement supérieur (comme il en est d’ailleurs pour l’ensemble du système éducatif) se vérifie de moins en moins dans sa corrélation avec l’augmentation du chômage des plus diplômés au Cameroun. Ce qui conforte l’idée répandue selon laquelle l’augmentation du niveau d’instruction constituerait une auto-exclusion des possibilités de l’emploi. Pourtant l’éducation devrait constituer un chemin pavé pour l’obtention d’un travail décent. La construction d’un pont entre l’Enseignement supérieur et l’économie nationale reste donc un projet structurant, sinon le plus grand.

 



21/04/2018
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