REPÈRES ÉDUCATIFS

DÉFINITION

PRESI est un projet de recherche portant sur la dynamique sociale et institutionnelle de l’éducation au Cameroun. L'objectif de ce projet est de parvenir à un diagnostic général du système éducatif institutionnel et social du Cameroun en dégageant son impact négatif sur la qualité du développement du pays. Il permettra ainsi de dégager le déficit technologique du Cameroun et ce qu’il lui faut techniquement pour parvenir à un développement durable.  

PROBLÉMATIQUE

La recherche est effectuée à partir de la problématique suivante:

1. Quels sont les comportements sociaux observables au Cameroun qui nuisent au bien-être social?
2. Quel est le déficit technologique du Cameroun au regard du développement durable?
3. Les populations camerounaises manifestent-elles un intérêt actif pour l’éducation?
4. Pourquoi l’éducation sociale et institutionnelle du Cameroun ne conduit-elle pas les populations à l’acquisition de la compétence morale attendue de tout citoyen?
5. Pourquoi l’éducation sociale et institutionnelle ne conduit-elle pas les populations à l’acquisition des compétences techniques nécessaires pour leur propre développement durable?
6. Quels sont les difficultés rencontrées par les individus et les collectivités dans leurs efforts autonomes d’éducation pour leur épanouissement et celui de leur entourage?

MÉTHODOLOGIE 

Méthode de collecte des données:

• Fouille bibliographique
• Observation
• Sondage
• Enquête
• Interview
• Consultation

Méthode d’analyse:

• méthode épistémiologique
• analyse des politiques publiques
• théories de l’éducation
• Théories du développement
• Toutes les méthodes d’analyse pertinentes

CIBLE

• Les individus (élèves, étudiants, travailleurs, chômeurs)
• Les entités sociales (familles, associations, groupes sociaux)
• Les institutions liées à l’éducation
• Les Médias

DUREE ET LOCALISATION

Durée: 2 ANS

Localisation: Cameroun.

ETAPES DU PROJET

EQUIPE TECHNIQUE 

Supervision et Coordination :

NDOCK KONG   INNOCENT

Suivi administratif:

ATIMA CORINE,   LADIBE DAVID, BIKA THEODORE

Gestion des Partenariats:

MESSENG ASSIMIZELE M. RAISSA

Communication:

BOUKESSE ANGELA MELISSA

Consultants: MESSI LOUIS AUREL,     SALAKE S ROMEO, MBANDOMAN OYONO PAUL S., TCHOMBENG ELVIS

Contacts:

Tel: 672592856 / 696173264

« Quelle école pour demain ? Enjeux, priorités et défis »

Tel était l’objet des réflexions menées par le collège d’intellectuels et de professionnels présents lors du colloque organisé par l’ENS et l'AFDECE de l’Université Paris Descartes qui s’est tenu du 05 au 07 Novembre dernier à l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé.

Ce colloque a été l’occasion pour REPÈRES ÉDUCATIFS, en plus de profiter d’échanges enrichissants et de se frotter à de potentiels partenaires, de présenter dans le cadre d’un atelier, les résultats de ses travaux de recherche devant une communauté de scientifiques spécialistes de l’éducation.

A la nature des interventions et vu le nombre de personnes ayant sollicité l’article au terme de la communication, l’on peut dire que l'article de REPÈRES ÉDUCATIFS portant sur les « forces et faiblesses du système éducatif camerounais : bilan en 21 constats », a reçu un accueil très favorable et, auprès de l’audience, a été d’un intérêt spécial !

VIVEMENT LES ACTES DU COLLOQUE pour enfin voir l’article publié !!!

Le 3^e Forum national de l’Enseignement supérieur sur la professionnalisation des enseignements au Cameroun tenu du 18 au 20 avril 2018 à Yaoundé sur le thème « l’enseignement supérieur et les défis d’une économie orientée sur le savoir » vient de s’achever sur une note d’optimisme et de promesses. Ces états généraux présidés par le Ministre de l’Enseignement supérieur Jacques FAME NDONGO, ont rassemblé l’essentiel des autorités universitaires, les responsables des réseaux nationaux d’entreprises et plusieurs partenaires de l’éducation au sein de l’amphithéâtre du campus de l’IRIC. Les travaux de cette rencontre ont porté sur les thématiques orientées vers l’opérationnalisation de l’adéquation universités/entreprises. Les axes de travail qui ont ainsi fait l’objet de réflexions approfondies au sein d’ateliers spécialisés portaient respectivement sur les thématiques suivantes:

-          Cahier de charges de la professionnalisation : enjeux et défis de la normalisation ;

-          Coopération universités/entreprises : regard critique par les organisations professionnelles ;

-          Projets structurants et ouverture des filières professionnelles ;

-          Financement de la professionnalisation : un défi pour l’implémentation de l’éducation de qualité.      

La présence du Président Fondateur de Repères éducatifs NDOCK KONG Innocent, en tant qu’observateur de ladite rencontre, a permis de constater la convergence de ce remue-méninges aux travaux du programme de recherche sur l’éducation sociale et institutionnelle (PRESI) actuellement menés par Repères éducatifs en vue d’une restructuration substantielle du système éducatif en faveur de l’éducation de qualité.

Quelques résolutions marquantes constituent la plus-value de ces assises :

-          Alignement des profils de formation à la demande en travail ;

-          Amélioration de la formation en alternance (pour les universités) et de l’apprentissage en alternance (pour les entreprises) ;

-          Mise en place des cadres incitatifs pour les entreprises ;

-          Création d’un répertoire des corps de métiers ;

-          Application de la Charte Universités-entreprises ;

-          Ré-visitation de curricula de formation ;

-          Mise en place d’une cartographie des entreprises ;

-          Reconsidération des droits universitaires en fonction des formations et des niveaux d’étude ;

-          Mise en place d’une taxe spéciale à la professionnalisation ;

-          Création d’une unité chargée de la prospection et de la gestion des stages au sein des universités.

Ces résolutions sont d’autant plus pertinentes que l’efficacité externe de l’Enseignement supérieur (comme il en est d’ailleurs pour l’ensemble du système éducatif) se vérifie de moins en moins dans sa corrélation avec l’augmentation du chômage des plus diplômés au Cameroun. Ce qui conforte l’idée répandue selon laquelle l’augmentation du niveau d’instruction constituerait une auto-exclusion des possibilités de l’emploi. Pourtant l’éducation devrait constituer un chemin pavé pour l’obtention d’un travail décent. La construction d’un pont entre l’Enseignement supérieur et l’économie nationale reste donc un projet structurant, sinon le plus grand.